1. |
Prélude au Printemps
06:03
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L’hiver qui s’éternise / On a cru au réchauffement
L’espoir qui agonise / Balayé par les vents
Les vents froids de l’hiver / Températures polaire, toundra pelée, lunaire, permafrost dur comme pierre
Les températures grimpent / Le verglas se fissure, s’éreinte
L’hiver se meurt j’t’assure / t’entends pas sa plainte ?
Les bourgeons se font durs / comme les étreintes
Le Printemps me rassure / La lumière est éteinte
Les poumons encore calcinés par hier soir
Les idées oscillent entre gris clair et puis noir
On est cons d’avoir encore cru au Grand Soir
Gueule de bois réveil difficile et sans espoir
On a manqué le rendez-vous avec l’Histoire
Y’a beaucoup trop de cons je crois que j’en ferais des cauchemars
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2. |
Une Nuit Glaciale
01:53
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Instrumental
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3. |
Les Oiseaux
04:19
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Ces oiseaux volent en groupes / Ces oiseaux volent en grappes
Rapaces fondant sur leurs proies / Les lacèrent, les attrapent
Ces corbeaux pullulent / Dégagent l’odeur du phosphate
Ces hiboux hululent / Ce qui brille les appâte
De leurs serres acérées, ils arrachent la chair
De mammifères apeurés / Pauvres hères mal nourris
Leurs terriers sont leurs cimetières
Creuse un trou toute ta vie / Mets-toi bien à l’abri
Un jour prochain viendra / Les Oiseaux seront là pour toi
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4. |
Sous Le Blizzard
01:45
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Instrumental
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5. |
L'Eau Noire
04:16
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Eclairée par la Lune frivole / Et les lumières du pont
D’une couleur bleu pétrole / Coule la rivière de plomb
Sous les regards d’une fille / Le courant se fait fier
Seule sur les quais déserts / Seule dans la ville
Elle observe immobile / Et l’Eau Noire coule, paisible
Les lointains sons de la civilisation / Sont ici masqués par des bruits discrets
Eclaboussures plongeons, bruissement des roseaux / Chant des oiseaux / Ou vacarme des grillons
Et une légère pluie sur les pavés
Elle pense tranquille, à sa vie qui défile / Plus vite qu’imaginé, mais bien mieux qu’espéré
Elle cherche l’horizon du regard / Se demande de quoi sera fait demain soir
Et au loin dans le noir, à travers le brouillard
Elle aperçoit quelque chose, hors champ
Et ça la fait sourire d’amusement
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6. |
Winter Blues
03:14
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Instrumental
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7. |
Lust
02:59
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Ich habe Lust, dich auszuziehen
Ich will dich zum Lachen bringen
Ich will dich zum Kommen bringen
Ich werde deine Gesäβe mit vollen Händen erfassen
Ich liebte, dir die ganze Nacht zu essen
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8. |
Un Tableau
03:04
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Nous sortons d’un rêve / Doux et bestial
Le soleil se lève / Réchauffe et exalte
Nous accorde une trève / Dans le froid hivernal
Une douce lumière traverse la salle
Et tel un peintre sur une toile
Projette des ombres et souligne le galbe
Peint de couleurs chaudes sur ton corps de femme
Un rayon transperce le volet provençal
Et tel un poète, un barde ou un scalde
Ecrit une saga, un lai, une ballade
Une épopée, un sonnet, une fable
C’est un portrait de toi / Un Tableau sans toile
Encadré d’un drap de soie blanche et pale
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9. |
Le Dégel
03:34
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L’hiver s’en va / Et volent les hirondelles
Il est là / Le Dégel
Perlent es gouttes d’eau / le long des stalactites
La chaleur du Printemps / Anticipe le coït
Je te vois, que tu es belle
Il est là, le Dégel
Le tendre vent d’Avril / Les douces pluies de Mars
Rendent bien moins difficiles / Ces étreintes éparses
Les feuilles se remplument / Les tiges se redressent
Percent la neige sous la Lune / En une douce caresse
D’une beauté irréelle
Tu le créées ce Dégel
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10. |
Après La Tempête
05:27
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Le temps qui s’était figé / Vient soudain de se dégeler
Les cormorans peuvent enfin plonger / Entre les plaques verglacées
La poule d’eau construit son nid / Pour y élever des petits
Les hérons survolent l’endroit / Y cherchent à nouveau des proies
Les ragondins creusent leurs terriers / Les promeneurs se croient en été
Comme une odeur de feu de bois / Qui s’échappe de tous ces toits
Et des péniches, posées là / Qui attendent immuablement
Le vent s’est calmé un instant / Il reprendra incessamment
La voilà l’aube d’un jour nouveau / D’une année qui renaît
Tout est calme, tout est paisible / La vie reprend son cours
Tel un lendemain de gueule de bois / Ou une veille de fête
Comme après la tempête
I was running down the streets / Of this little town of mine
I was walking in the countryside / And found a friend of mine
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11. |
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Les premiers rayons du soleil / Caressent mon corps
La neige et la glace quant à elles / Fondent sans effort
Les premiers rayons du soleil / Réchauffent mon corps
La neige et la glace quant à elles / Fondent sans effort
Todo lo que quiero es un baño de sol
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12. |
De Mes Bras / Excessifs
04:22
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D’un sommeil merveilleux
Tu reposes encore sur l’oreiller
Le temps est suspendu
Tout me semble arrêté
M’aimeras-tu encore / Lorsque le soleil réchauffera ton corps ?
Auras-tu encore envie de moi / Lorsqu’ tu n’auras plus besoin de mes bras ?
Tout est suspendu à tes lèvres / A ma fièvre
Tout est suspendu / Et ça continue / Et ça continue…
Un miracle, sous mes yeux / Extraordinaire, routinier
Je donnerais cher pour que / Tu restes à mes côtés
/
On y croit encore davantage / Parfois quand le trait est grossi
Nous sommes tous des personnages / Excessifs
Nos perceptions manquent de justesse / Nous sommes tous coincés sur notre île
Est-ce moi qui sent la vinasse / Ou est-ce la ville ?
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13. |
Thème du Printemps
04:57
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Instrumental
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14. |
Des Cendres
05:24
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Une saison qui s’achève / Début ou fin d’une trève ?
Difficile à prédire / Brumeux est l’avenir
Coda ou bien prélude ? / Épilogue qu’on élude ?
Aube ou bien crépuscule ? / Ou est-ce le préambule… ?
J’évacue sentiments trop lourds / Pas de talent mais du style
Solitaire, c’est à mon tour / Je crache colère, pleurs et bile
Je chante des chansons d’amour / A mes fidèles machines
Tous les soirs, tous les jours / En sortant de l’usine
And here I am, sitting by this river
Je ne vois pas assez mon père
Je ne vois pas assez ma mère, mes sœurs
J’ai quelques amis que je considère comme des frères, des sœurs
Déjà deux saisons qu’on attend le Dégel / Il tarde à partir ce froid résiduel
Les saisons se mélangent et tout se complique / Les saisons se mélangent et tout se complique
L’hiver s’en est allé / Ne restent que des cendres
Les feux de forêt / Ne se font plus attendre
Finies les nuits d’hiver / Une fin douce-amère
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